samedi 26 juillet 2008

Misa Pap - Anthony Kosten

défense des deux cavaliers


Cette partie opposait, lors de la 8ème ronde du tournoi
d'Avoine les deux premiers du classement (avec 6 pts/7),
le joueur serbe Misa Pap et le joueur anglais Anthony Kosten.

Ne comptez pas sur moi pour vous en fournir une analyse
détaillée...
Néanmoins vous pouvez constater comme moi que ce fut
une belle partie très animée (d'où le choix que j'ai effectué
de vous la présenter).
J'essaierai quand même d'ajouter quelques commentaires
basiques...si je suis courageux!

vendredi 25 juillet 2008

Alexandre Sulypa - Patrick Van Dongen

gambit de la dame - défense slave

Hier, au tournoi d'Avoine, Alexandre Sulypa(2476)
a "miniaturisé", comme on dit, Patrick Van Dongen (2362).
Voici les commentaires de Philippe Dornbusch au sujet de
cette partie sur son blog Chess & Strategy :
"Alexandre m'a tuer..."

jeudi 24 juillet 2008

Alexandre Genin - Jean Garcin

Cette feuille de partie s'est "envolée" des Championnats de France
des Jeunes de La Roche sur Yon, le 22 avril, pour finalement
(sans doute portée par des vents favorables?) atterrir sur ce blog.
Voici ce que donne cette partie :
défense sicilienne - gambit Morra

En tant que praticien éclairé du gambit Morra, il m'est
également arrivé deux ou trois fois de faire cette "bonne
plaisanterie" - qui fait toujours rire...surtout les blancs!

jeudi 17 juillet 2008

Une partie d'échecs étonnante


Cette vidéo est l'oeuvre de l'artiste Maniax Memori.
Pour en savoir plus sur ses travaux relatifs aux échecs,
cliquez sur ce lien :

"Chessynthesis in Aix en Provence"

Réti - Tartakover 1910

défense Caro-Kann

Un sacrifice de dame extrèmement spectaculaire suivi d'un
échec double qui mène à un mat en deux coups.
Cette miniature est citée dans l'ouvrage de Tartakover,
le "Breviaire des échecs".

dimanche 13 juillet 2008

Morphy - Isouard 1858

défense Philidor

Peut-être la partie la plus célèbre de l'histoire des échecs!
La légende rapporte que cette partie fut jouée par le
champion américain Paul Morphy dans une loge de
l'opéra de Paris pendant une représentation du
"Barbier de Séville".
Il affonta, à cette occasion deux adversaires, le comte
Isouard et le duc de Brunswick.

On rapporte que Morphy aurait préféré suivre l'opéra
que disputer une partie à ce moment-là.
Est-ce pour cela qu'il tint à expédier ses "nobles" adversaires
si rapidement?

Quoiqu'il en soit cette partie, par sa simplicité, sa limpidité,
son élégance a conservé un caractère unique.

Comme le fait remarquer A.J Goldsby, qui en a effectué une
analyse extrèmement poussée, connaissez-vous une autre
miniature où l'un des camps mate avec les deux seules
pièces qui lui restent?
Effectivement...

analyse détaillée de A.J. Goldsby

jeudi 10 juillet 2008

Fuderer - Donner 1952

Défense Caro-Kann


Une attaque sur le roque "surprise" extraite de l'ouvrage
de Camille Seneca "les Echecs" (partie n°46).
Les noirs abandonnèrent en fait après le 17ème coup
blanc, mais c'est intéressant de voir la partie se dérouler
jusqu'à sa conclusion logique, non?

lundi 7 juillet 2008

Bobby Fischer étudiant une partie


Hervé Augonnet-Etienne Jeannin

Partie espagnole
Cette partie a été jouée lors de la rencontre St Marcel -
St Pryvé comptant pour la dernière journée de Régionale 1,
le 15 avril 1998.
Ce jour-là, en l'emportant sur nos adversaires par 4 victoires
à 1, nous avions assuré notre montée en Nationale 4.

J'ai retenu cette partie pour deux raisons :
- pour une fois, je n'ai pas commis d'erreur grossière!
- cette partie est très claire dans son déroulement et se prête
particulièrement bien à une utilisation pédagogique.

dimanche 6 juillet 2008

Einstein - Oppenheimer 1940


Partie espagnole
Quand Albert Einstein, le théoricien génial de la relativité,
rencontre Robert Oppenheimer, le père de la bombe A,
cela donne naturellement...une partie explosive!

samedi 5 juillet 2008

Hervé Augonnet - Vincent Ménard

Défense Philidor

1.e4 e5 2.Cf3 d6 3.d4 Cc6 4.Fb5 Fg4 5.Fxc6 bxc6
6.dxe5 dxe5 7.Dxd8+ Txd8 8.Cxe5?? Td1++
Il s'agit probablement du mat le plus rapide qu'on m'ait
administré.
En janvier 1996, je m'inscrivis au club de Saint-Marcel.
Lors de la première réunion à laquelle je participai, je
disputai cette partie contre le jeune Vincent Ménard
qui devait avoir à l'époque quinze ans.

Comme je n'avais pas utilisé une pendule depuis longtemps,
je m'étais dit qu'il fallait jouer vite. Mais, c'est bien connu,
il ne faut jamais confondre vitesse et précipitation...

Au huitième coup de la partie, Vincent m'annonça :
"échec!"... et je complétai " : "et mat!".